Bonjour, des nouvelles de la Parole Errante aujourd’hui et demain.

Entre pluie et soleil, le mois a commencé à la Parole errante avec le festival Intersection. En écho à la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genres (8 mars) et à la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale (21 mars), le festival proposait des tables-rondes autour de l’accès à la santé pour les personnes queer et racisé.es, des ateliers autour des violences ou de la danse thérapie, un film sur les cheveux afro, des expos, du stand-up décolonial et queer ainsi que de nombreux concerts. L’occasion aussi de rencontrer des personnes et des collectifs venus de Marseille, Rennes, Lyon, Grenoble, Paris, Toulouse, Saint-Denis…

Pour la suite du mois, les portes du lieu restent plus que jamais grandes ouvertes. « Les Semaines de la folie ordinaire » se tiendront du 12 au 25 mars à Paris, Villetaneuse, Bondy mais aussi à la Parole errante. Il s’agira à travers projections, expos, théâtre, concerts, forum fou, assemblée populaire, mais aussi à partir de cette présence commune sur le lieu le temps d’une semaine, de continuer à frayer les voies de la construction « d’espaces d’hospitalité » aujourd’hui.

Quelques jours pour se remettre, et le 31, c’est l’émeute… philharmonique de SEC qui hurlera, dansera, rira et pleurera les résultats de ses travaux pratiques répétés pendant deux semaines dans la Grande salle. Pour renforcer « cette expérience collective grimée en grand orchestre de rock », quatre autres assemblages qui se refusent également à l’étiquette « musicale » seront là : Kouma (« gymnastique polyrythmique et sportive »), Polar Polar Polar Polar (« échauffement climatique »), Joujou/Stratocastors (« rencontre amicale entre le groupe joujou et le groupe stratocastors »).

Pendant tout le mois de mars, les soirées publiques seront également nombreuses au Café-librairie Michèle Firk, qui contrairement à ce qu’affirme un de ses flyers n’est pas qu’une librairie et un café… Pour preuve, le jeudi 15 mars on y écoutera le troisième épisode de la série radiophonique « Rock against Police, des lascars s’organisent », qui nous plonge dans l’histoire des luttes contre les crimes racistes et sécuritaires au début des années 80 en France. Deux jours après, le 17 mars, dans les rues de la capitale et contre les violences policières, la chasse aux migrant-e-s et aux sans papiers, la marche des solidarités viendra affirmer que le racisme d’état tue encore.