17 octobre 1961 – 17 octobre 2021 : Vérité et Justice pour toutes les victimes des crimes d’État

Samedi 9 octobre (13h-22h) et dimanche 10 octobre (13h-19h)

Samedi 9 octobre 2021, à partir de 12h

12h : Départ pour Sarcelles à la marche Justice pour Ibo
15h : Présentation et signature du livre de Fabienne Serbah Le Jeannic, « Les Trente Glorieuses ?« 
16h : Présentation de la pièce de M’hamed Kaki, « 17 octobre 1961, je me souviens… »
17h : Présentation et signature du livre de Fabrice Riceputi, « Ici on noya les Algériens. La bataille de Jean-Luc Einaudi pour la reconnaissance du massacre policier et raciste du 17 octobre 1961 « 
18h : Performance musicale d’Erick Auguste sur des poèmes de Kateb Yacine
Cantine
19h : Rencontre débat avec
– Nacira Guénif, professeure de sociologie et anthropologie à l’Université Paris 8, fille d’Algérien·ne soumis·e au code de l’indigénat par la France
– Samira Goual, fille de résistant algérien et contributrice au Bondy Blog
– Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire et président de l’association 17 octobre 1961 contre l’oubli
– Mathieu Rigouste, militant et chercheur en sciences sociales
Animation :
Fahima Laidoudi, Graines Pop des Luttes
Sonia Taleb, Les Oranges Montreuil

Dimanche 10 octobre 2021, 12h-18h

12h : Cantine
14h : « La peine de mort n’a jamais été abolie » : débat avec L’Envolée et Fatou Dieng, du Réseau d’Entraide Vérité et Justice
15h30 : Chorale algérienne Elhane Bledi
16h : AG de préparation du départ montreuillois pour la marche du dimanche 17 octobre 2021

Exposition
Espace enfants
Tables (Réseau d’entraide Vérité et Justice, Comité Montreuil Palestine, Librairie Michèle Firk, L’Envolée…)
Espace friperie

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algérien·ne·s de la région parisienne se rassemblent à Paris pour boycotter le couvre-feu raciste entré en vigueur quelques jours plus tôt. Organisée par la fédération de France du FLN, cette manifestation pacifique est réprimée dans le sang par les forces de l’ordre manifestement préparées. À leur tête, le préfet de police de Paris, Maurice Papon.

Des milliers de manifestant·e·s sont méthodiquement frappé·e·s, arrêté·e·s, parqué·e·s dans des lieux de détention, envoyé·e·s dans des camps en Algérie. Plusieurs centaines sont gravement blessé·e·s, exécuté·e·s, jeté·e·s dans la Seine. Sans compter les disparus… Ce massacre colonial au cœur de la capitale française précédait de quelques mois l’indépendance de l’Algérie.

60 ans plus tard, nous n’oublions pas. Nous attendons toujours la reconnaissance de ce crime d’État.
60 ans plus tard, les crimes policiers, le racisme d’État et le maintien de l’ordre (post-)colonial restent d’actualité. Les violences d’État se poursuivent dans les quartiers, les établissements pénitentiaires, la répression des mouvements sociaux…

Nous disons : plus jamais ça !

Contact : 17octobremontreuil@gmail.com

 

Publié le 5 octobre 2021 dans Textes