Une après-midi autour de LA REVOLUTION PAR L’AMITIE, de Dionys Mascolo : discussions, lectures de textes, projections d’entretiens.
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Présentation du livre La révolution par l’amitié de Dyonis Mascolo, sorti le 4 février aux éditions La Fabrique, en présence d’Olivier Campa.
2022 aura bien lieu. Et c’est pas si pire, parce que les éditions La Fabrique ont eu la bonne idée de sortir de leurs archives de très bon textes d’un auteur bien tristement méconnu.
Le café librairie Michèle Firk vous propose de venir découvrir les réflexions et textes de Dionys Mascolo, mais promis ça sera pas aussi chiant qu’un séminaire.
On n’a pas peur de vous proposer ça un dimanche après midi : de 15h à 20h. Il y aura du thé, peut être même des gâteaux ou des crêpes, peut être même qu’il fera beau et qu’on pourra boire un coup à la fin.
Et aussi : on prévoit de vous projeter des petits morceaux d’entretiens de gens plutôt malins qui parlent de communisme, de société secrète d’intellectuels, et d’un certain président- général que Marguerite Duras appelait « la merde majeure ».
Au programme : citations, lectures de textes, visionnage d’entretiens. 15h-20h
à partir de 16h
1. Contexte de publication et présentation du « paysage intellectuel » – l’équipe de la rue Saint Benoit, la Résistance.
2. Le communisme, l’exigence et le refus.
PAUSE // projection extraits choisis d’entretiens avec Dionys Mascolo, Marguerite Duras, (et d’autres!)
à partir de 18h
3. La parole, la communication : (et pourquoi se taire peut être anti révolutionnaire).
4. Vers une puissance de l’impouvoir ? Discussion libre
On vous distribuera des extraits de texte, et l’idée c’est de mettre cet auteur en partage !
4ème de couverture:
Ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire, même parmi les vaincus. Voilà pourquoi nul ne parle et nul n’entend parler de Dionys Mascolo. Ennemi du stalinisme avant la déstalinisation, de De Gaulle dès mai 58 et des guerres coloniales, pourfendeur de la misère des intellectuels français, de la paresse des militants et de toutes les idéologies de la mauvaise conscience, inspirateur rarement cité de Debord et de Deleuze, ami de Bataille et de Blanchot, lecteur de Nietzsche et de Saint-Just, acteur de mai 68, révolutionnaire, Dionys Mascolo appartient à la tradition cachée du communisme français, celle qui fait que ce mot est demeuré malgré tout prononçable dans la seconde partie du XXème siècle – le communisme non comme idée, perspective ou hypothèse, mais comme exigence et mouvement vitaux, comme impossibilité de s’accommoder de ce qui est, comme refus du mensonge social. On trouvera dans ce recueil des textes s’étalant des années 1950 aux années 1980, et témoignant du vaste champ d’intervention de Dionys Mascolo.
Dionys Mascolo (1916-1997) était philosophe, écrivain, militant anticolonialiste, auteur notamment de Le Communisme (1953) et À la recherche d’un communisme de pensée (1993).