Rencontre avec Anselm Jappe autour de « Sous le Soleil noir du capital »
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Rencontre avec Anselm Jappe autour de son livre « Sous le soleil noir du capital, Chroniques d’une ère de ténèbres », paru aux éditions Crise et critique.
Nous avions entendu Sandrine Aumercier en septembre 2021, pour son livre « le Mur énergétique du capital » aux éditions Crise & Critique. Nous vous invitons jeudi 17 mars 19h à une rencontre avec Anselm Jappe autour de son dernier ouvrage « Sous le soleil noir du capital, chroniques d’une ère de ténèbres ».
Le capitalisme, ce n’est pas uniquement « les capitalistes » : c’est avant tout une totalité sociale, l’ensemble des relations, déterminées par le capital et sa logique propre, qui structurent la vie moderne. Aussi doit-il être analysé et combattu dans sa totalité. La critique de la valeur, depuis plus de trente ans, s’emploie ainsi à montrer que le projet de l’émancipation sociale n’a rien à voir avec une gauche alter-capitaliste et alter-étatiste qui n’a finalement cherché aménager le désastre.
Les essais réunis dans ce livre étayent cette critique radicale par l’examen d’un certain nombre de questions d’actualité : la littérature, la simplicité volontaire, le culte du Marquis de Sade, les musées, l’art contemporain, l’architecture, l’anticapitalisme tronqué, le romantisme révolutionnaire, l’importance de William Morris, le mythe du bandit de Lacenaire à Jacques Mesrine. Autant de thèmes qui permettent à Anselm Jappe de rappeler les fondements de la critique de la valeur, et de redéfinir des concepts essentiels tels que l’aliénation, la réification et le fétichisme en confrontant leur sens chez Marx, Lukács et Adorno.
Ces essais constituent à la fois une première approche de la critique de la valeur-dissociation et son développement dans l’analyse de différents sujets, chaque texte s’appliquant à exposer ses propres présupposés théoriques.
L’Auteur
Anselm Jappe est né en 1962, il est philosophe et enseigne l’esthétique à l’Accademia di Belle Arti de Rome. Auteur de nombreuses publications, il est l’un des principaux théoriciens en France de la « critique de la valeur », un courant international élaborant une critique du capitalisme fondée sur une relecture novatrice de Marx, à contre-courant du marxisme traditionnel. Il a notamment publié : Guy Debord (La Découverte 2017), Les Aventures de la marchandise (La Découverte 2017), Crédit à mort (Lignes, 2011), La société autophage (La Découverte, 2017), Béton, arme de construction massive du capitalisme (L’Echappée, 2020).
Table des matières
Histoire de dix ans – Introduction
Partie I
Une brève histoire de la critique de la valeur à travers les écrits de Robert Kurz ▪ Changer de cheval ▪ Être libres pour la libération ▪ L’Argent rend-il fou ? ▪ L’Argent est-il devenu obsolète ? ▪ We gotta get out of this place ▪ De l’aliénation au fétichisme de la marchandise : la continuité des deux concepts ▪ Le fétichisme et la valeur chez Lukács et Adorno
Partie II
Not in my name! ▪ Est-ce qu’il faut s’étonner des violences policières ? ▪ La mondialisation des tueries en milieu scolaire ▪ Sade, prochain de qui ? ▪ Le bandit et son public. Considérations sur la violence ▪ De Céline au vidéo clip ▪ De l’aura des anciens musées et de l’expérience des nouveaux ▪ Salut les artistes ! Tant pis si je me trompe ▪ Grandeur et limites du romantisme révolutionnaire ▪ William Morris et la critique du travail ▪ Les utopies sont-elles des dystopies ? Réflexions sur Morris, Huxley et les Situationnistes ▪ Simplicité volontaire ou pauvreté involontaire ? ▪ Les évidences du Progrès ▪ Une Zad au « cœur de la bête » ▪ Le droit à l’oncle ▪ Que manque-t-il aux enfants ?
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Face à la forte circulation des particules aérosol du virus ces dernières semaines, nous veillerons au courant d’air et aux masques dans les espaces clos pour réduire les risques.
#AutodéfenseSanitaire contre la gestion capitaliste qui n’a qu’une seule stratégie (le vaccin) pour un seul objectif: faire tourner l’économie avec un nombre de morts acceptables (invisibles).
RDV : 19h
Librairie Michèle Firk – 9 rue François Debergue à Montreuil Café librairie Michèle Firk